Il est né en Roumanie en 1956, a vécu en Israël et expose principalement ses sculptures monumentales dans les pays asiatiques. Moins en France où Ariel Moscovici, diplômé des Beaux-arts de Paris, a pourtant posé ses valises dans les années 80 dans un petit village de l’Ariège.
Pour l’artiste globe-trotteur, c’est donc une grande chance de pouvoir présenter son travail dans l’écrin du château de Charleval, un lieu de rencontres qui s’inscrit dans le temps. Les Bereshit (« au commencement de » en hébreu), In head, Arène et autres Between two points peuplent les jardins ou viennent se nicher dans l’une des petites chambres d’artistes.
A la charnière entre figuratif et abstrait, Ariel Moscovici travaille le bronze, le bois, le métal ou encore le plâtre pour créer ses sculptures aux multiples facettes, ses « noyaux d’énergie » où il est sans cesse question de dualité : passé et futur, brillant et mat, lisse et rugueux, creux et plein mais aussi nature et paysages par opposition à la création exercée par l’homme.